L'histoire: Costanza reçoit la visite de la fille d'un ancien amant nommée Lucrezia. Celle-ci, à la mort de son père, a retrouvé des lettres échangées entre les deux amants et souhaite rencontrer cette femme qui, en secret, a partagé la vie de son père, violoncelliste comme elle. Costanza à travers des lettres à sa meilleure amie retrace sa rencontre avec Lucrezia et évoque ses souvenirs.

J'ai mis du temps à rédiger un commentaire. Je n'ai pas aimé ce roman et je n'avais plus envie d'en parler. Je n'ai pas aimé la forme, tout d'abord. Costanza écrit à sa meilleure amie et relate donc sa rencontre avec Lucrezia mais passe d'une narration à une autre, tutoie son amie et vouvoie Lucrezia, lit les lettres de son ancien amant. On ne s'y retrouve plus! Je n'ai pas compris l'intérêt d'écrire un roman épistolaire. Cela n'apporte rien, si ce n'est le ton de la confidence... Mais pour jouer sur ce plan là, il aurait fallu creuser davantage les personnages. Ce qui était une bonne idée de départ et aurait pu faire un bon roman nous conduit finalement dans une histoire peu crédible et impudique. Lucrezia pose d'étonnantes questions sur son père, comme de savoir si c'était un bon amant. Costanza évoque ses souvenirs complètement égocentriques, sans apporter quoi que ce soir à Lucrezia censée être là pour apprendre des choses sur son père disparu. Aucune complicité, aucune intimité entre les deux femmes... Et cette histoire d'amour, censée être intense, qui ne nous fait même pas frissonner... C'est dommage! L'aspect positif de ce livre est l'ambiance de la maison de Provence de Costanza. On s'y sent bien, on sent la lavande et le feu qui crépite dans la cheminée...
 Peu de blogueurs ont apprécié ce roman, certains ont souligné qu'il était nettement moins intéressant que L'amour est à la lettre A. Quant à moi, je n'ai pas lu non plus ce roman et je ne crois pas que je tenterais.

Merci (quand même) à Chez les Filles de m'avoir offert ce roman!